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Publié le par JG
Mercredi soir, l’agence de notation Moody’s a anoncé la mise sous surveillance de la [a[Société Générale]a], du Crédit Agricole et de BNP Paribas.
Moody’s précise notamment que cette surveillance pourrait avoir des implications négatives, c’est à dire une diminution de la note de ces établissements.
C’est l’exposition à la dette grecque qui alarme l’agence de notation. En effet, directement ou par le biais de filiales, les trois banques françaises détiennent des obligations souveraines et ont accordé des prêts au secteur privé grec qui les fragilisent en cas de restructuration de la dette grecque.
Moody’s annonce ainsi dans son communiqué que la BNP et le Crédit agricole risquent de voir leur note abaissée d’un cran, alors que la [a[Société générale]a] pourrait elle voir sa note diminuée de deux crans.
C’est sa filiale grecque Emporiki qui est la principale source de risque pour le [a[Crédit agricole]a] SA et plus particulièrement ses prêts accordés au secteur privé.
Il en va de même pour la Société générale actionnaire majoritaire de la banque Geniki, dont l’exposition, à hauteur de 2.5 milliards d’euros nets [1], à la dette grecque est importante.
"nous comprenons cependant que cette exposition a depuis été réduite . L’examen de Moody’s se concentrera donc sur l’impact potentiel des différents scénarios sur la profitabilité, le capital et le financement de la banque" indique Moody’s dans son communiqué.
BNP Paribas quand à elle aurait une exposition plus faible en raison d’une absence de filial grecque mais détient en revanche des créances directes sur la dette grecque autour de 5 milliards d’euros nets [2]
En outre, dans le même communiqué, Moody’s annonce que les expositions à la dette grecque seront aussi prises en compte dans l’examen de l’éventuel déclassement des trois banques principales du groupe Dexia.
Les expositions des banques françaises à la dette grecque ne suffisent pas pour alarmer fortement ces banques. Cependant, comme toujours, le réel risque ne vient pas forcément de l’élément connu, mais ce premier est souvent le déclencheur d’autres évènements bien plus importants.
Si les principales banques françaises perdent 25 à 30% de leurs avoirs sur la dette grecque, aucun souci, cela ne fera que plusieurs centaines de millions de pertes, mais par contre, bien plus grave, cela les conduirait inévitablement à reconsidérer leurs avoirs, en affectant une décote, provoquant, au niveau comptable une véritable chute. Les banques, dont les capitaux ne seraient alors pas suffisants devront alors se déclarer en faillite. Nous en sommes pas encore là, mais l’effet Lehman Brothers est encore bien présent dans les esprits.
Ainsi un défaut de paiement de la Grèce pourrait entraîner une suite de défaut de paiement, basés sur la dépréciation des actifs obligataires de tous les pays dans les comptes des banques.
L’annonce de Moody’s et la publication par le Financial Times d’une information selon laquelle un plan de restructuration de la dette grecque proposé par l’Allemagne pourrait forcer les pays membres de la zone euro à débourser 20 milliards d’euros supplémentaires ont fortement contribué à la mise sous pression de l’euro ces derniers jours.
De plus, l’indécision des ministres des finances de la zone euro et de l’Union européenne sur l’implication du secteur privé dans un deuxième plan de soutien à la Grèce à seulement dix jours d’un sommet européen crucial n’a fait qu’aggraver la situation.
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