Banque / Finance : La Grèce, le domino déclencheur qui pourrait faire basculer les principales banques françaises !

© stock.adobe.com


Publié le

Finance : Une participation au sauvetage grecque préoccupante

Mercredi soir, l’agence de notation Moody’s a anoncé la mise sous surveillance de la [a[Société Générale]a], du Crédit Agricole et de [a[BNP Paribas]a].

Moody’s précise notamment que cette surveillance pourrait avoir des implications négatives, c’est à dire une diminution de la note de ces établissements.

C’est l’exposition à la dette grecque qui alarme l’agence de notation. En effet, directement ou par le biais de filiales, les trois [a[banques]a] françaises détiennent des obligations souveraines et ont accordé des prêts au secteur privé grec qui les fragilisent en cas de restructuration de la dette grecque.

Moody’s annonce ainsi dans son communiqué que la BNP et le Crédit agricole risquent de voir leur note abaissée d’un cran, alors que la [a[Société générale]a] pourrait elle voir sa note diminuée de deux crans.

Banque : Les filiales grecques au centre des inquiétudes

C’est sa filiale grecque Emporiki qui est la principale source de risque pour le [a[Crédit agricole]a] SA et plus particulièrement ses prêts accordés au secteur privé.

Il en va de même pour la Société générale actionnaire majoritaire de la [a[banque]a] Geniki, dont l’exposition, à hauteur de 2.5 milliards d’euros nets [1], à la dette grecque est importante.

"nous comprenons cependant que cette exposition a depuis été réduite . L’examen de Moody’s se concentrera donc sur l’impact potentiel des différents scénarios sur la profitabilité, le capital et le financement de la [a[banque]a]" indique Moody’s dans son communiqué.

La détention de créances sur la dette grecque expose BNP Paribas

[a[BNP Paribas]a] quand à elle aurait une exposition plus faible en raison d’une absence de filial grecque mais détient en revanche des créances directes sur la dette grecque autour de 5 milliards d’euros nets [2]

En outre, dans le même communiqué, Moody’s annonce que les expositions à la dette grecque seront aussi prises en compte dans l’examen de l’éventuel déclassement des trois [a[banques]a] principales du groupe Dexia.

Finance : La Grèce, le domino déclencheur !

Les expositions des banques françaises à la dette grecque ne suffisent pas pour alarmer fortement ces banques. Cependant, comme toujours, le réel risque ne vient pas forcément de l’élément connu, mais ce premier est souvent le déclencheur d’autres évènements bien plus importants.

Si les principales banques françaises perdent 25 à 30% de leurs avoirs sur la dette grecque, aucun souci, cela ne fera que plusieurs centaines de millions de pertes, mais par contre, bien plus grave, cela les conduirait inévitablement à reconsidérer leurs avoirs, en affectant une décote, provoquant, au niveau comptable une véritable chute. Les banques, dont les capitaux ne seraient alors pas suffisants devront alors se déclarer en faillite. Nous en sommes pas encore là, mais l’effet Lehman Brothers est encore bien présent dans les esprits.

Ainsi un défaut de paiement de la Grèce pourrait entraîner une suite de défaut de paiement, basés sur la dépréciation des actifs obligataires de tous les pays dans les comptes des banques.

L’euro sous pression

L’annonce de Moody’s et la publication par le Financial Times d’une information selon laquelle un plan de restructuration de la dette grecque proposé par l’Allemagne pourrait forcer les pays membres de la zone euro à débourser 20 milliards d’euros supplémentaires ont fortement contribué à la mise sous pression de l’euro ces derniers jours.

De plus, l’indécision des ministres des finances de la zone euro et de l’Union européenne sur l’implication du secteur privé dans un deuxième plan de soutien à la Grèce à seulement dix jours d’un sommet européen crucial n’a fait qu’aggraver la situation.

banqueEuropeFinanceargent

[131 mars 2011

[231 décembre dernier

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Banque / Finance : La Gr&e Publiez votre commentaire ou posez votre question...

À lire également

Fortuneo : jusqu’à 160 euros offerts

Cette offre de Fortuneo propose une prime de bienvenue de 160 euros pour l’ouverture d’un compte courant Fortuneo.

eSIM REVOLUT : pour ne plus avoir à payer des suppléments à l’étranger

Revolut lance eSIM et permet désormais aux voyageurs d’éviter les frais d’itinérance inattendus.

Week-end de Pâques 2024 / banques fermées : 5 jours pour effectuer un virement !

Usagers bancaires, attention, le week-end de Pâques est un grand classique pour les retards sur les virements bancaires... Prenez vos dispositions

BoursoBank 220€ offerts à saisir avant le lundi 25 mars

Nouveau Pink Week-end proposé par Boursobank : jusqu’à 220 euros offerts pour les nouveaux clients.

N26 Crypto : l’offre crypto ouverte aux clients français

Après Lydia et Revolut, N26 a ouvert l’accès aux cryptomonnaies en France, via son service N26 Crypto.

Revolut fait un pas de géant dans le Web3

Revolut facilite l’accès aux cryptos en s’ouvrant au Web3 via MetaMask.