Banque : le nombre d’agences bancaires devraient se replier
Selon une étude du cabinet spécialisé Roland Berger, les réseaux d’agences bancaires seront moins vastes dans les années à venir. Ainsi le nombre d’agences bancaires devraient se replier de 2 à 4 % par an. (En 2010, la France affiche 39 000 agences bancaires, leur nombre est à ce jour stable.)
Ce mouvement ne devrait pas s’accompagner d’une perte d’accessibilité pour les clients, en raison du développement des moyens de gestion par internet et de la forte densité des agences dans l’hexagone.
Le resserrement des réseaux (concentré dans les grands centres urbains) serait causé par la mise en place des nouvelles contraintes réglementaires qui impacteront les commissions et donc inévitablement leur produit net bancaire.
Les banques devront économiser 5 milliards d’€
Le cabinet Roland Berger estime le repli des commissions à 1 milliard d’€ à horizon 2015. De fait, si les frais de gestion restent similaires, la rentabilité de la banque de détail se repliera d’environ 30%.
Roland Berger prévoit que le PNB des banques s’élèvera à 52 milliards d’euros en 2015 (contre 55 milliards en 2011) et que le coût du risque (impayés sur les [a[crédits]a]) grimpera à 7 milliards (contre 4,9 milliards en 2011).
Pour maintenir leur niveau de rentabilité, Les 9 réseaux étudiés (bnp paribas, banque populaire, Caisse d’Epargne, banque postale, [a[Crédit]a] Agricole, lcl, [a[Crédit Mutuel]a], [a[Société Générale]a], cic), seront donc contraints de réaliser des économies (5 milliards d’€ de restrictions).
Par ailleurs, afin de s’adapter à cette situation, le cabinet suggère également aux banques de développer leurs offres de produits de long terme, en matière de santé et de [a[dépendance]a].