SOS, crise de l’immobilier : constat
Les experts affirment que la crise financière mondiale continue ses ravages laissant le marché immobilier en pleine déroute. Des chiffres alarmants viennent troubler le volume total des investissements effectués dans la région parisienne, soit une chute de 60% en un an avec une tendance similaire dans les autres régions de France.
Si l’influence des crises immobilières espagnoles et américaines restent très limitées sur le marché immobilier français, il n’en reste pas moins que la publication de ces mauvaises nouvelles (16% de baisse des prix aux USA) confortent les acquéreurs dans leur sentiment de méfiance vis à vis de l’immobilier. La baisse des prix est redoutée, et les conditions de crédit, de plus en plus défavorables, freinent davantage les investisseurs.
SOS, crise de l’immobilier : handicap
Le secteur immobilier est handicapé par de nouvelles normes de construction orientées « développement durable  » qui entraînent une forte hausse du coût de construction et donc une augmentation du nombre de désistements. On assiste à une réorientation des projets des ménages français qui, plutôt que de devenir propriétaires à des coûts très onéreux, préfèrent opter pour la location immobilière en attendant que le secteur se stabilise.
La peur d’une baisse majeure des prix de l’immobilier fait également reporter à plus tard les projets d’acquisition... L’avenir nous dira si cette stratégie est payante. Les investisseurs gardent en mémoire la crise immobilière des années 1990, mais certains économistes affirment également que les conditions de marché ne sont pas les mêmes
SOS, crise de l’immobilier : info express
Pour les plus modestes une solution pointe à nouveau le bout de son nez ! La commercialisation de la maison à 15 euros par jour, une solution mise en avant par Christine Boutin, pour permettre aux Français, à revenus limités dans la tranche de 1 500 à 3 000 € / mois, de devenir propriétaire de leur résidence principale. Ce dispositif permet de devenir propriétaire de sa maison seulement dans un premier temps, puis d’acheter le terrain dans une seconde phase. Assez inhabituel dans sa conception, ce mécanisme permet cependant, en toute sécurité, de devenir propriétaire pour l’équivalent d’un loyer... histoire de ne pas rester locataire toute sa vie, sans avoir le moindre patrimoine à son actif, une fois la retraite atteinte.
L’ouvrage "Ma maison pour 110 000 €uros", chez Eyrolles, de Denis Lapalus (auteur et directeur de la rédaction de ce site), permet de faire le point sur les différents dispositifs d’accession sociale à la propriété.