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Publié le par Banketto
Grâce à la diversité de ses géographies et de ses métiers, au service de la clientèle, BNP Paribas fait montre ce trimestre d’une bonne résilience de ses revenus malgré un environnement particulièrement défavorable : taux d’intérêt toujours bas, crise boursière, attentisme des investisseurs de dette.
Le produit net bancaire s’élève à 10 844 millions d’euros, en baisse de 2,0% par rapport au premier trimestre 2015. Il intègre l’impact exceptionnel de la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour +365 millions d’euros (+37 millions d’euros au premier trimestre 2015).
Au niveau des pôles opérationnels, le produit net bancaire résiste bien par rapport au premier trimestre 2015 dans Domestic Markets (1) (-0,7%, avec une baisse des commissions financières) et International Financial Services (-0,7%, du fait de l’impact ponctuel de la crise boursière sur les comptes de l’Assurance) mais recule de 18,9% (15,5% hors FVA) dans CIB en raison de la forte baisse des revenus de Global Markets.
Les frais de gestion, à 7 627 millions d’euros, sont bien maîtrisés et baissent de 2,3% par rapport au premier trimestre 2015. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de restructuration des acquisitions et des coûts du plan de transformation de CIB pour 46 millions d’euros (20 millions d’euros au premier trimestre 2015). Ils n’intègrent plus ce trimestre de coûts de transformation au titre du plan « Simple & Efficient » (110 millions d’euros au premier trimestre 2015) : conformément à l’objectif, les derniers coûts au titre de ce plan ont été enregistrés au quatrième trimestre 2015.
Les frais de gestion augmentent de 2,3% pour Domestic Markets(1) et de 2,2% pour International Financial Services mais reculent de 8,8% pour CIB en lien avec la moindre activité ce trimestre. En application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes », ils incluent l’ensemble de la hausse au titre de 2016 des taxes et contributions bancaires (impact de +1,0% sur les frais de gestion des pôles opérationnels). Ils bénéficient du succès du plan d’économies « Simple & Efficient » mais intègrent la mise en œuvre des nouvelles réglementations et du renforcement de la conformité.
Le résultat brut d’exploitation du Groupe recule ainsi de 1,2%, à 3 217 milliards d’euros.
Le coût du risque est cependant en baisse significative du fait notamment de la bonne maîtrise du risque à l’origination, de l’environnement de taux bas et de la baisse enregistrée en Italie. Il s’établit à 757 millions d’euros (1 044 millions d’euros au premier trimestre 2015) soit 43 points de base des encours de crédit à la clientèle.
Les éléments hors exploitation s’élèvent à +178 millions d’euros (+339 millions d’euros au premier trimestre 2015 du fait de l’impact exceptionnel d’une plus-value de dilution due à la fusion de Klépierre et de Corio pour +67 millions d’euros et d’une plus-value de cession sur une participation non stratégique pour +94 millions d’euros).
Le résultat avant impôt s’établit ainsi à 2 638 millions d’euros contre 2 552 millions d’euros au premier trimestre 2015 (+3,4%).
Le résultat net part du Groupe s’élève donc à 1 814 millions d’euros, en hausse de 10,1% par rapport au premier trimestre 2015. Hors éléments exceptionnels, il s’établit à 1 607 millions d’euros (+4,0%).
La rentabilité annualisée des fonds propres hors éléments exceptionnels est égale à 9,4%. La rentabilité annualisée des fonds propres tangibles hors éléments exceptionnels est de 11,2%. La rentabilité annualisée des fonds propres calculée sur la base d’un ratio CET1 de 10% est de 10,1%, en ligne avec l’objectif du plan 2014-2016.
Au 31 mars 2016, le ratio « common equity Tier 1 » de Bâle 3 plein(2) s’élève à 11,0%, en hausse de 10 points de base par rapport au 31 décembre 2015, illustrant la solide génération organique de capital. Le ratio de levier de Bâle 3 plein(3) s’établit à 4,0% (stable par rapport au 31 décembre 2015).
Le ratio de liquidité (« Liquidity Coverage Ratio ») s’établit pour sa part à 116% au 31 mars 2016. Enfin, la réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 298 milliards d’euros (266 milliards d’euros au 31 décembre 2015), soit plus d’un an de marge de manœuvre par rapport aux ressources de marché.
L’actif net comptable par action s’élève à 71,7 euros, soit un taux de croissance moyen annualisé de 6,4% depuis le 31 décembre 2008, illustrant la création de valeur continue au travers du cycle.
Enfin, le Groupe met en œuvre activement le plan de remédiation décidé dans le cadre de l’accord global avec les autorités des Etats-Unis et poursuit le renforcement de son système de contrôle interne et de conformité.
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