Néobanque : Ipagoo, interruption momentanée de service, licence suspendue, défaut de fonds propres

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Sale temps pour les FinTech, quand la disruption rime parfois avec interruption

Lever des fonds parfois ne suffit pas, il faut savoir les gérer, ne pas aller trop vite dans son développement mondial et penser à assurer un modèle économique viable avant de grossir. Après les déboires de Sharepay, c’est donc au tour d’Ipagoo de connaà®tre des soucis réglementaires. Ce ne sera de faà§on certaine par la dernière néobanque à connaà®tre des soucis, tant elles se sont multipliées dernièrement dans tous les pays européens. A vouloir toute servir le même marché, sur la base d’un modèle économique qui ne doit convaincre que les fonds d’investissements gavés de liquidités, les lendemains peuvent déchanter rapidement.

Ainsi sur le site Internet de la néobanque, le texte suivant est affiché : "Chers clients, Veuillez noter qu’ipagoo LLP est tenu de s’abstenir temporairement de toute activité autorisée par la FCA. Cela signifie que l’accès à votre compte est actuellement suspendu et que vous ne pourrez plus accéder à vos comptes ni donner des instructions pour effectuer des paiements vers ou depuis votre (vos) compte(s). Ceci inclut tous les paiements effectués avec votre carte de paiement. Nous vous adressons toutes nos excuses les plus sincères pour tout désagrément causé et nous travaillons à rectifier la situation le plus rapidement possible."

Mais o๠sont passés les fonds propres ?

Dans le détail, la direction affirme avoir les fonds propres suffisant, après sa dernière levée de fonds. Le hic ? L’avis de suspension de la licence est arrivé avant que ces fonds ne soient enregistrés. C’est ballot. Bref, une gestion des fonds propres qui pourrait faire cogiter pas mal de potentiels clients, quant à confier leurs propres fonds à de tels sociétés.

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