
Jour de BCE : baisse des taux attendue ce jeudi 5 juin 2025
La BCE devrait procéder à une nouvelle baisse de ses taux directeurs.
Publié le par Denis Lapalus
La gestion des successions a longtemps été un sujet délicat, tant d’un point de vue émotionnel que financier. Jusqu’à présent, les familles endeuillées devaient faire face à des frais bancaires souvent jugés exorbitants lorsqu’il s’agissait de gérer le compte d’un être cher décédé. La loi n°2025-415, adoptée le 13 mai 2025, marque une avancée significative dans la protection des héritiers en offrant un cadre clair et équitable pour les frais bancaires liés aux successions. Cette réforme répond à une demande croissante de justice et de transparence dans un domaine souvent perçu comme opaque.
Avant l’adoption de cette loi, les frais appliqués aux opérations bancaires suivant un décès pouvaient sembler démesurés et injustifiés. Selon des études, le montant moyen de ces frais s’élevait à environ 291 euros pour une succession dotée de 20.000 euros, et certaines banques osaient aller jusqu’à 527,50 euros dans des cas plus complexes. Ces frais pouvaient inclure des démarches administratives telles que la désolidarisation des comptes joints, la vérification de l’acte de décès, et la déclaration des avoirs à l’administration fiscale. Tout cela, alors que les familles traversaient déjà une période de deuil, soulignant l’indécence de telles pratiques.
Le vote de la loi du 13 mai 2025 est un tournant essentiel qui vise à soulager les familles de ces frais abusifs. Il est désormais stipulé que certaines successions ne seront pas soumises à de tels frais bancaires, allégeant ainsi la pression financière dans ces moments difficiles. Les cas concernés par la gratuité sont les suivants :
Cependant, il existe des exceptions, notamment pour des produits comme les Plans d’Épargne en Actions (PEA), les comptes de PME Innovation, et les Plans d’Épargne Avenir Climat (PEAC), qui ne bénéficient pas de cette gratuité.
Pour les successions qui ne répondent pas aux critères de gratuité, la loi introduit un plafond des frais bancaires fixé à 1% des soldes des comptes et de la valorisation des produits d’épargne. Cela signifie qu’un héritier n’aura plus à craindre des frais exorbitants qui pourraient atteindre des montants déraisonnables. Par exemple, pour une succession totalisant 50.000 euros, les frais ne pourront dépasser 500 euros. Selon l’Union nationale des associations familiales (Unaf), cette mesure permettra de plafonner les frais à environ 200 euros pour 80% des cas, offrant ainsi un cadre rassurant pour les familles.
La mise en œuvre de cette loi, qui entrera en vigueur le 13 octobre 2025, est non seulement nécessaire, mais elle s’inscrit dans une démarche de respect et de dignité envers les familles en période de deuil. La clarification des frais bancaires est une victoire pour la justice sociale et souligne l’importance d’une finance humaine, où les établissements bancaires se montrent responsables et transparents vis-à-vis de leurs clients. En allégeant la charge financière sur les héritiers, cette réforme leur permet de se concentrer sur l’essentiel : honorer la mémoire de leurs proches tout en gérant la succession avec sérénité.
La nouvelle loi sur les frais bancaires en succession est ainsi un pas décisif vers un système plus juste et équitable, contribuant à une gestion sereine et respectueuse des héritages.
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