Bourse : Les valeurs bancaires massacrées, suite à des rumeurs, pourtant démenties

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La Bourse de Paris cède plus de 5%, les valeurs bancaires s’écroulent :

La bourse de Paris a terminé en chute de 5,45% mercredi, au terme d’une séance noire, plombée par des rumeurs de dégradation de la note de la France, malgré les démentis rapides du gouvernement et de l’agence Fitch, ainsi que par la dégringolade des valeurs bancaires.

Après avoir ouvert dans le vert et connuun début de séance calme dans la matinée, le CAC 40 a commencé à dévisser peu avant 15H00 et n’a cessé de creuser ses pertes jusqu’à la clôture. L’indice a finalement terminé en abandonnant 173,20 points à 3.002,99 points dans un volume d’échanges très étoffé de 7,703 milliards d’euros, témoignant de la nervosité des investisseurs.

"C’était une séance folle. Le secteur bancaire n’avait pas été attaqué aussi violemment depuis 2008", souligne Renaud Murail, gérant d’actions chez Barclays Bourse.

"On est dans une atmosphère de panique, le marché joueà se faire peur. Il y a eu une attaque en règle, une spéculation à la baisse, mais surtout une phobie générale", poursuit le gérant.

Le secteur bancaire a particulièrement été attaqué. [a[Société Générale]a] perdant jusqu’à 21% en séance.

Ces valeurs souffraient du fait que la Grèce pourrait étendre son programme d’échanges d’obligations afin d’y inclure des titres à plus longue échéance, ce qui pénaliserait en premier lieu ses créanciers privés.

"Les rumeurs les plus folles ont aussi couru, certains parlent même d’une éventuelle dégradationde la note française par une agence de notation", a indiqué un analyste parisien sous couvert d’anonymat, tout en reconnaissant "naviguer dans la plus grande obscurité".

Les nombreux démentis sur cette dégradation n’ont pas réussi à apaiser l’incendie.

L’agence franco-américaine Fitch, visée par les rumeurs, a rapidement réagi confirmant à l’AFP que la note actuelle de la France était encore à AAA et sa perspective stable.

Le ministre des Finances François Baroin a également démenti "formellement" ces bruits, selon l’entourage du ministre.

"Il est clair que des investisseurs jouent la carte de la peur car cette dégradation de la France est largement infondée, à mes yeux. Les trois grandes agences de notation (Fitch, Moody’s, Standard and Poor’s) ont très récemment renouvelé leur confiance dans la note française", a soulignéun analyste.

A la clôture, le constat était dramatique pour le secteur financier. [a[Société générale]a] a chuté de 14,74% à 22,18 euros, [a[Crédit Agricole]a] de 11,81% à 6,07 euros et Axa de 10,64% à 10,04 euros.

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