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Publié le par Banketto
Le 30 juillet 2014, le Conseil d’administration de BNP Paribas, réuni sous la présidence de Baudouin Prot, a examiné les résultats du Groupe pour le deuxième trimestre 2014 et arrêté les états financiers relatifs au premier semestre.
Les résultats du Groupe enregistrent ce trimestre l’impact de l’accord global avec les autorités des Etats-Unis(1) relatif à la revue de certaines transactions en dollars, qui incluait entre autres le paiement par BNP Paribas d’un montant total de pénalités de 8,97 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros). Compte tenu des sommes déjà provisionnées, le Groupe comptabilise ainsi ce trimestre une charge exceptionnelle pour un montant global de 5 950 millions d’euros, dont 5 750 millions au titre des pénalités, et 200 millions d’euros correspondant à l’ensemble des coûts à venir du plan de remédiation annoncé lors de l’accord global.
Le produit net bancaire s’élève à 9 568 millions d’euros, en baisse de 2,3% par rapport au deuxième trimestre 2013. Il intègre ce trimestre deux éléments exceptionnels pour un total net de -353 millions d’euros : l’introduction de la « Funding Valuation Adjustment » (FVA) en Fixed Income pour -166 millions d’euros, et la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -187 millions d’euros. Les éléments exceptionnels du produit net bancaire s’élevaient à la même période de l’année précédente à +150 millions d’euros. Hors éléments exceptionnels et à périmètre et change constants, le produit net bancaire progresse de 4,8% par rapport au même trimestre de l’année dernière.
Les revenus des pôles opérationnels augmentent de 4,0%(2) par rapport au deuxième trimestre 2013 : ils sont stables(3) chez Retail Banking, connaissent une bonne progression chez Investment Solutions (+5,0%3), et sont en forte hausse chez Corporate and Investment Banking (+14,6%2).
Les frais de gestion, à 6 517 millions d’euros, sont en augmentation de 4,3%. Ils incluent ce trimestre l’impact exceptionnel des coûts de transformation de « Simple & Efficient » pour 198 millions d’euros (74 millions d’euros au deuxième trimestre 2013). Hors coûts de transformation et à périmètre et change constants, ils sont en hausse de 4,1%.
Les frais de gestion des pôles opérationnels sont en hausse de 3,9%(3), en lien notamment avec le développement de l’activité chez Investment Solutions et CIB, et bénéficient des effets de Simple & Efficient. Ils sont en hausse de 0,8%(3) chez Retail Banking, de 3,7%(3) pour Investment Solutions et de 11,9%(3) pour CIB.
Le résultat brut d’exploitation baisse de 13,8% sur la période à 3 051 millions d’euros. Hors éléments exceptionnels et à périmètre et change constants, il progresse de 6,1% et de 4,3% pour les pôles opérationnels.
Le coût du risque du Groupe est en baisse de 18,1% ce trimestre, à 855 millions d’euros (53 points de base des encours de crédit à la clientèle), globalement stable depuis début 2013, traduisant la bonne maîtrise des risques du Groupe.
Compte tenu de l’impact de l’accord avec les autorités des Etats-Unis, le résultat avant impôt s’élève ainsi à -3 600 millions d’euros (2 713 millions au deuxième trimestre 2013). Hors éléments exceptionnels et à périmètre et change constants, il progresse de 15,8% (+11,4% pour les pôles opérationnels).
Le résultat net part du Groupe s’établit à -4 317 millions d’euros (1 765 millions d’euros au deuxième trimestre 2013). Hors effet des éléments exceptionnels, il s’élève à 1 924 millions d’euros, en hausse de 23,2% par rapport à la même période de l’année précédente.
A l’exclusion de l’impact net des coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des Etats-Unis, la rentabilité annualisée(4) des fonds propres est égale à 8,2% et le bénéfice net par action du trimestre s’établit à 2,51€.
Le bilan du Groupe est très solide. La solvabilité est conforme aux objectifs du plan 2014-2016 avec un ratio « common equity Tier 1 de Bâle 3 plein(5) » à 10,0% et le ratio de levier de Bâle 3 plein(5) s’établit à 3,5%(6) . La réserve de liquidité du Groupe, instantanément mobilisable, est de 244 milliards d’euros (247 milliards d’euros à fin 2013), soit plus d’un an de marge de manœuvre par rapport aux ressources de marché.
En commentant ces résultats, Jean-Laurent Bonnafé, Administrateur Directeur Général, a déclaré : « Les comptes du Groupe enregistrent ce trimestre l’impact très significatif d’éléments exceptionnels, liés aux coûts relatifs à l’accord global avec les autorités des Etats-Unis. Le Groupe a tiré les enseignements de ces faits passés et met en œuvre un renforcement majeur de son contrôle interne.
Hors éléments exceptionnels, le Groupe BNP Paribas réalise une très bonne performance ce trimestre avec un résultat net de 1,9 milliards d’euros.
Ce résultat a été obtenu grâce à la bonne croissance des revenus des pôles opérationnels ainsi que la maîtrise continue des frais de gestion et du coût du risque. Je tiens à saluer la mobilisation de toutes les équipes de BNP Paribas et la confiance de nos clients qui ont rendu possible cette performance.
Le Groupe a un bilan très solide avec une solvabilité élevée et des réserves de liquidité très importantes. Au service de ses clients partout dans le monde, il participe activement au financement de l’économie et prépare la banque de demain. »
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