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Publié le par Denis Lapalus (avec AFP)
Antony Jenkins, le directeur général de la banque ébranlée par une série de scandales dont celui de la manipulation du taux interbancaire Libor en 2012, a révélé mardi la suppression de 10.000 à 12.000 emplois supplémentaires cette année.
Sur ce total, 7.000 postes vont disparaître en Grande-Bretagne.
L’an dernier, Barclays, qui emploie au total près de 140.000 personnes à travers le monde, avait déjà annoncé la suppression d’au moins 3.700 emplois.
L’annonce de ces nouvelles suppressions de postes intervient parallèlement à celle d’une augmentation de près de 10% des bonus, à 2,378 milliards de livres (2,8 milliards d’euros), qui a immédiatement relancé les critiques contre la banque et la City.
Une décision toutefois parfaitement assumée par Antony Jenkins, qui a en revanche renoncé personnellement à tout bonus pour la deuxième année consécutive.
"Chez Barclays, nous croyons en la rémunération en fonction de la performance", a justifié M. Jenkins, nommé en 2012 pour redresser la rentabilité et redorer le blason de la banque après le scandale du Libor qui a emporté son prédécesseur, le flamboyant Bob Diamond.
Barclays taille encore dans ses effectifs mais gâte ses banquiers vedettes Un agence de la banque Barclays, à Londres le 3 juillet 2012
"Nous employons des gens de Singapour à San Francisco. Nous concourrons sur les marchés mondiaux pour trouver les talents. Si nous voulons agir dans l’intérêt de nos actionnaires, nous devons nous assurer que nous avons les meilleurs au sein du groupe", a-t-il encore dit.
Après une année 2012 plombée par de lourdes provisions liées à la vente abusive de produits financiers, la banque a fait son retour dans le vert l’an dernier, mais a encore montré des fragilités.
En 2013, Barclays a dégagé un bénéfice net de 540 millions de livres (environ 650 millions d’euros) contre une perte nette de 624 millions en 2012.
Mais son bénéfice avant impôts, dévoilé lundi après une fuite dans la presse, a chuté de 32% à 5,167 milliards, un résultat inférieur aux attentes. La faute notamment à la banque d’investissement qui est tombée dans le rouge au quatrième trimestre et dont le bénéfice avant impôts a chuté de 42% sur l’année.
"2013 a été une année de changements considérables pour Barclays" qui a notamment lancé une augmentation de capital de près de 6 milliards de livres, a déclaré Antony Jenkins, qui a justifié la baisse du bénéfice ajusté par la nécessité de "repositionner" la banque en prenant moins de risques et en réduisant la taille du bilan.
"Si nous avons encore du travail à faire (...) je pense que nous entamons 2014 dans une meilleure position que celle dans laquelle nous avons été depuis de nombreuses années", a-t-il ajouté.
L’annonce des suppressions d’emplois et de l’augmentation des bonus a suscité l’ire des syndicats.
Malgré les "promesses" d’un "changement de culture", Barclays "augmente les bonus de ceux qui ont déjà des salaires inimaginables" et "continue d’annoncer des milliers de suppressions d’emplois pour les salariés ordinaires", a dénoncé Dominic Hook, du syndicat Unite.
Et même la communauté financière a grincé des dents. "Ce qui est plus inquiétant est qu’au lieu de s’attaquer aux pertes de la banque d’investissement, les bonus augmentent de 10% (...), une décision qui devrait mettre en colère les actionnaires, les politiciens et la population", a jugé Ishaq Siddiqi, d’ETX Capital.
Preuve à la Bourse de Londres, le titre Barclays lâchait 3,18% à 266,2 pence vers 10H25 GMT, dans un marché en hausse de 0,99%.
Déjà ébranlée par de nombreux scandales, Barclays est à nouveau dans la tourmente depuis l’annonce dimanche par une autorité de régulation britannique de l’ouverture d’une enquête concernant le vol et la revente des données confidentielles de plusieurs milliers de clients de la banque.
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