Jeudi 27 octobre 2011, le plan de sortie de crise européen a été communiqué et prévoit trois actions majeures pour espérer sortir la zone euro du tumulte de la dette souveraine.
Les mesures prises concernent l’annulation de 50% de la dette grecque, le rehaussement du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) à 1000 milliards d’€ ainsi qu’une recapitalisation des banques européennes à hauteur de 109 milliards d’€.
La réduction du déficit de 50% accordée à la Grèce implique malheureusement une perte pour les établissements bancaires, celle-ci reste néanmoins modérée pour les Françaises ayant investi sur le dette hellénique.
Banque : besoin de recapitalisation de 8.8 milliards d’€
En effet, selon L’EBA (European Banking Authority), les banques françaises testées auraient besoin de 8.8 milliards d’€ de fonds propres supplémentaires pour absorber le choc, un manque qu’elles devront pourtant comblé avant fin 2012 selon la Banque de France.
Les tests mis en place pour juger de la solidité des banques exigent un ratio de fonds propres “durs†de 9% ainsi qu’une prise en compte des titres d’Etats européens à leur valeur de marché.
Par établissement, les besoins de la BPCE sont évalués à 3,4 milliards d’€, ceux de [a[Société Générale]a] à 3,3 milliards, bnp paribas 2.1 milliards, Crédit Agricole serait la seule à ne pas avoir un besoin de colmater.
La Banque de France rappelle que ces premiers chiffres sont une estimation provisoire qu’il faudra revoir selon les résultats des banques au 30 septembre 2011. Le besoin de recapitalisation définitif sera communiqué courant novembre.
Les banques rassurent !
Les banques rassurent d’ores et déjà les marchés et les clients, BPCE, bnp paribas et [a[Société Générale]a]
ont indiqué dès ce matin qu’elles seront en mesure de respecter le nouveau ratio minimal de solvabilité fixé par l’Autorité bancaire européenne.