568 euros : c’est le montant moyen manquant chaque mois aux jeunes âgés de 25 à 34 ans pour vivre confortablement

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Concernée en premier lieu par l’insertion sur le marché de l’emploi ou la réalisation de nombreux projets pour s’installer dans la vie, les jeunes âgés de 25 à 34 ans voient leurs envies mises à mal par la crise sanitaire et ses conséquences, tant économiques que sociales. C’est dans ce cadre que Cofidis, acteur majeur du crédit à la consommation en France, s’associe à l’institut CSA Research pour dévoiler une enquête sur l’impact de la crise économique sur une population en situation de difficulté financière.

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Jeunes de 25-34 ans : une population dans l’incapacité de vivre confortablement

Si la santé s’impose - sans surprise au vu du contexte - comme le premier sujet de préoccupation pour 46% des 25-34 ans, le pouvoir d’achat (37%) et l’avenir professionnel (35%) suivent de près. Des domaines profondément marqués par la crise et sur lesquels les jeunes d’âge intermédiaire sont en première ligne. En effet, 47% des 25-34 ans se disent touchés par les conséquences économiques de la crise sanitaire. Une proportion qui s’élève encore chez les catégories socioprofessionnelles les moins favorisées (CSP- : 52%). Au même titre, 13% des Français âgés de 25 à 34 ans et 27% des inactifs de la même tranche d’âge ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois, illustrant les difficultés financières de certains.

Une France à 2 vitesses, ceux qui peuvent épargner et les autres...

Une France à deux vitesses semble alors dessiner ses contours : d’un côté, 74% des CSP+ de 25 à 34 ans arrivent à mettre de l’argent de côté, de l’autre, 64% de l’ensemble des 25-34 ans n’ont pas les moyens de « vivre confortablement » à leurs yeux. Et la somme leur manquant est considérable : 584€ par mois en moyenne. Pour eux, “vivre confortablement” passe en premier lieu par la satisfaction de besoins primaires. Cette somme manquante serait ainsi prioritairement mobilisée pour l’alimentation (41%), avant des dépenses moins essentielles telles que les « petits plaisirs » comme la restauration en livraison (34%) ou l’équipement de son domicile (30%).

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Face à ces difficultés financières, les 25-34 ans restreignent le champ des plaisirs et adoptent, pour certains, des solutions fortes

Pour faire face aux difficultés financières liées à la crise, les jeunes d’âge intermédiaire font avant tout preuve de vigilance : 73% des jeunes de 25 à 34 ans ont ainsi réduit leurs dépenses pour faire des économies au cours de l’année passée, la moitié d’entre eux (50%) restreignant les petits plaisirs (restauration en livraison par exemple) et 41% dépensant moins pour de l’habillement. En outre, 43% des 25-34 ans ont dû renoncer à la réalisation d’un projet au cours de l’année écoulée, dont 56% pour des raisons financières.

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Certaines tactiques sont aussi très largement répandues auprès des 25-34 ans pour optimiser leur budget. En effet, 41% d’entre eux affirment avoir acheté des produits en promotion ou dont la date de péremption est proche au cours de l’année passée, tandis que 38% sont allés, au moins une fois, faire leurs courses dans une enseigne de Hard Discount. Aussi, 37% ont arrondi leur fin de mois en revendant des objets sur une plateforme de vente entre particuliers.

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Mais l’impact de la crise économique est pour certains plus fort, les obligeant à adopter des mesures parfois drastiques. En effet, 23% des jeunes âgés de 25 à 34 ans ont dû faire appel à une association ou à l’aide alimentaire au cours des 12 derniers mois. Un chiffre qui monte à 32% chez ceux ayant un enfant, et à 40% chez ceux ayant deux enfants. Au même titre, près d’un sur deux (47%) a dû avoir recours au découvert bancaire, et une proportion proche a fait appel à des proches pour les aider financièrement (44%) au cours de l’année passée. Enfin, le crédit à la consommation est choisi pour beaucoup comme un véritable coup de pouce pour faire face aux difficultés financières liées à la crise : 31% des jeunes âgés de 25 à 34 ans ont en effet souscrit à au moins un crédit à la consommation au cours des 12 derniers mois. Un chiffre qui s’élève à 36% chez les CSP+. Quelque 46% ont par ailleurs eu recours à une option de facilité de paiement (paiement en plusieurs fois par exemple) au cours de l’année passée.

« La crise sanitaire a des conséquences économiques très dures sur les jeunes âgés de 25 à 34 ans. En pleine insertion sur le marché du travail et portés par des projets pour s’installer dans la vie, ceux-ci ont besoin de solutions financières pour avancer. C’est ici que le crédit à la consommation joue son rôle. Chez Cofidis, nous nous attachons à offrir des offres adaptées à chaque situation en proposant un accompagnement responsable et personnalisé  », affirme Mathieu Escarpit, Directeur Marketing chez Cofidis France.

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