Disparition des fonds euros ? Une bonne nouvelle pour les épargnants !

© stock.adobe.com


Publié le  à 0 h 0

Avis de tempête sur les fonds euros

Cela n’aura échappé à personne, les assureurs (Generali, Crédit Agricole Assurances, Allianz...) prennent la parole à tour de rôle afin d’avertir les épargnants, en résumé : les fonds euros obligataires, c’est fini ! La politique de taux négatifs de la BCE a mis un terme au modèle du fonds euros obligataire, vieux d’une quarantaine d’années. Ainsi, afin de se préserver, cf la recapitalisation de Suravenir, certains assureurs mettront en place des conditions de versement encore plus fortement restrictives dès 2020. Mais attention, ces conditions n’impacteront que les nouveaux versements sur ces fonds euros. Par ailleurs, tous les fonds euros ne sont pas logés à la même enseigne, loin de là . Certains fonds euros publieront encore pour cette année 2019 des rendements attractifs, proches des 3%. Il faut aller du côté des assureurs mutualistes pour dénicher de telles performances.

Quid des provisions sur bénéfices (PPB) de 4 à 5% ?

Les assureurs sont tenus de redistribuer les provisions sur bénéfices engrangées sous 8 ans, les rendements des fonds euros ne pourront donc pas être boostés encore bien longtemps (de l’ordre de 30 à 50 points de base par an...). Ce pactole à reverser ne permettra pas de passer ce mauvais cap. Il faut donc que les épargnants actent que les fonds euros obligataires, c’est terminé. Les épargnants doivent donc prendre les choses en main, et quitter ces fonds euros moribonds afin de placer à meilleur compte.

Fin des fonds euros, et si c’était une bonne nouvelle ?

François Leneveu, cofondateur et président du directoire d’AltaProfits SA

Plutôt que de se morfondre chaque année en constatant la baisse des rendements, pour Franà§ois Leneveu, co-fondateur d’AltaProfits, estime dans le webinaire diffusé le 8 octobre 2019, qu’il s’agit "plutôt d’une bonne nouvelle". Il se veut même rassurant. Si les fonds euros tels que nous les avons connus doivent disparaà®tre, AltaProfits a suffisamment de ressources et d’ingéniosité financière pour proposer aux épargnants des solutions alternatives, sans pour autant aller vers les unités de compte sans une gestion pertinente du risque.

Quelles alternatives aux fonds euros obligataires ?

  • Investir une part bien calculée du capital en unités de compte, à risques modérés (SCPI, SCI, SC, OPCI, etc. : placer avec risques tout en acceptant un potentiel de perte réduit de son capital, au bout de 8 ans, c’est à la portée de tout épargnant : tout est une question de répartition entre le niveau de risques de chaque classe d’actifs, fonds euros et unités de compte. Car prendre des risques ne suffit pas. L’année 2018 a bien montré que la "prise de risques pour aller chercher du rendement", cela passait pas des années noires. Les épargnants averses aux risques n’accepteront logiquement pas ces aléas boursiers. Ils ne doivent donc pas céder totalement aux appels des assureurs d’aller vers des unités de compte, c’est juste un non-sens. Le courtier en assurance-vie AltaProfits permet justement, via un outil d’allocation d’actifs gratuit de gérer ses risques en fonction de la volatilité des supports et du profil de risque de l’épargnant. Cet outil, utilisable même en gestion libre, permet ainsi à l’épargnant d’être informé lorsque les bornes basses et hautes de son ratio rendement/risques sont franchies.
  • Fonds eurocroissance : quelques assureurs positionnés sur l’eurocroissance vont effectivement mettre largement en avant leurs fonds. Abaissement des frais, standardisation des rendements publiés, l’objectif du gouvernement est de décupler ces fonds en moins de deux années. Un challenge de taille, car à ce jour, rien de bien concret concernant l’évolution de ces fonds eurocroissance.
  • Gestion profilée : Chez AltaProfits, les solutions actuelles permettant de cadrer simplement son risque reposent sur les gestions profilées. Elles sont multiples et répondent à tous les besoins des épargnants. Mais là encore, une année noire boursière, et les rendements affichés sont négatifs. Une situation que bon nombre d’épargnants n’accepteront pas.

D’autres alternatives seront proposées prochainement...

Mais ce n’est pas tout, en effet, M. Leneveu a confirmé qu’AltaProfits se fera fort dans les prochains mois de proposer de nouvelles solutions aux épargnants, face à la disparition des fonds euros. Des solutions corrigeant ces effets de "trous noirs" lors de mauvaises années boursières, tout en apportant un niveau de garanti du capital acceptable par tous.

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Disparition des fonds euros ? Publiez votre commentaire ou posez votre question...

À lire également

CB Metal Boursobank : les offres de bienvenue, c’est terminé

BoursoBank a décidé de mettre un terme aux offres promotionnelles sur sa gamme METAL.

Jusqu’à 200 euros offerts chez BFORBANK

Nouvelles offres de bienvenue chez BFORBANK

Crédit immobilier : anticipation de la baisse des taux en juin 2024, combien allez-vous économiser ?

La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est (...)

DEBLOCK, néobanque lilloise, propose un compte bancaire euros et cryptos

Innovation dans le petit monde des néobanques, Deblock propose une nouvelle offre permettant de détenir à la fois des euros et des cryptos.

La néobanque bunq est rentable en 2023 : 53,2 millions d’euros de bénéfices nets

C’est un cap majeur passé pour la néobanque bunq, le seuil de la rentabilité.

Taux des prêts immobiliers : rien ne bouge vraiment en avril

Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, (...)